Le célèbre journaliste italien Leo Turrini, figure respectée du paddock et observateur avisé de la Formule 1 depuis plusieurs décennies, a livré une analyse passionnée sur la saison 2025 et sur les chances de Max Verstappen de décrocher un nouveau sacre mondial. Sur son blog, Turrini a rappelé que malgré un championnat plus disputé cette année, le Néerlandais n’a pas encore dit son dernier mot. Selon lui, Red Bull et son pilote phare restent de redoutables prétendants au titre, même si la concurrence s’est considérablement resserrée.
« 50 podiums. Carlos [Sainz] a fait de son mieux au Mexique, Leclerc a tenté de se déguiser en Zorro – et a failli y parvenir –, mais la deuxième place était le maximum pour les Red Bull. En réalité, battre Norris au volant d’une McLaren était impossible », écrit Turrini. L’Italien, connu pour ses analyses fines et son ton souvent ironique, a souligné à quel point Lando Norris a réalisé une performance parfaite au Mexique, profitant de chaque opportunité pour s’imposer et prendre la tête du championnat devant son coéquipier Oscar Piastri, visiblement diminué par une douleur au coude. Mais malgré ce nouveau tournant dans la saison, Turrini reste convaincu que Verstappen, surnommé Super Max pour son intensité et sa capacité à retourner les situations les plus improbables, peut encore revenir dans la course au titre mondial.
L’analyse de Turrini illustre parfaitement la richesse de la saison 2025, marquée par un duel à plusieurs niveaux entre McLaren, Ferrari et Red Bull. Après plusieurs années de domination presque sans partage de Verstappen, la Formule 1 retrouve cette année une vraie bataille pour le championnat du monde. Chez McLaren, Lando Norris est en pleine forme. Le Britannique, souvent cité comme le futur grand rival de Verstappen, a enfin trouvé la régularité qui lui manquait les saisons précédentes. Sa victoire au Mexique a confirmé qu’il était capable de rivaliser avec les meilleurs, tout en démontrant la puissance du moteur Mercedes et l’efficacité aérodynamique de la MCL39.
Son coéquipier, Oscar Piastri, impressionne également, bien qu’il semble avoir été ralenti par une tendinite au coude. Malgré ce contretemps physique, l’Australien reste dans le top du classement et continue d’accumuler des points précieux pour McLaren dans la lutte pour le titre des constructeurs.

Du côté de Ferrari, la frustration est palpable. Carlos Sainz et Charles Leclerc multiplient les podiums, mais l’équipe italienne peine à transformer ses bonnes performances en victoires. La Scuderia a souvent été trahie par des choix stratégiques discutables et une usure prématurée des pneus, des problèmes qui ont coûté de précieux points au championnat.
Enfin, chez Red Bull, le constat est plus nuancé. Si la RB21 n’est plus aussi dominante qu’auparavant, elle reste redoutablement efficace entre les mains de Verstappen. Le Néerlandais, connu pour son sang-froid et sa combativité, ne lâche jamais rien. Même dans les courses où il semble en retrait, il trouve toujours un moyen de remonter sur le podium. C’est cette résilience que Turrini a voulu souligner : « Verstappen est un dur à cuire ; il n’abandonne jamais. Jamais. » Une phrase qui résonne comme un avertissement à ses rivaux : tant que les mathématiques n’ont pas tranché, le titre reste accessible.
À ce stade du championnat, il reste quatre Grands Prix et deux courses sprint avant de connaître le dénouement final. Et si l’écart entre les pilotes de tête semble mince, chaque point pourrait peser lourd dans la balance. Les circuits encore à venir — parmi eux São Paulo, Las Vegas, Qatar et Abou Dhabi — offrent des profils variés qui pourraient avantager tour à tour les différentes écuries. McLaren et Ferrari espèrent profiter de leur bonne forme sur les tracés techniques, tandis que Red Bull compte sur la puissance et la vitesse de pointe de la RB21 pour faire la différence.
Max Verstappen, fort de son expérience et de sa capacité à performer sous pression, reste le pilote le plus redouté du plateau. Chaque saison, il a montré qu’il pouvait renverser la situation, même lorsqu’il semblait battu. Ses 50 podiums en carrière cette année prouvent que la régularité demeure son arme la plus redoutable. Si la lutte pour le titre reste indécise, une chose est certaine : les prochaines semaines s’annoncent palpitantes. Les fans du monde entier suivront avec attention les moindres faits et gestes du Néerlandais, espérant voir s’il peut une nouvelle fois défier les lois du sport.